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27e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE THOMAS SANKARA:Sous le signe de l’unité retrouvée des sankaristes

15 octobre 1987-15 octobre 2015, voici maintenant 27 ans que le président du Conseil national, de la révolution (CNR), Thomas Isidore Noël Sankara a été assassiné. Une fois de plus, et comme il est de coutume, les sankaristes ont sacrifié à la tradition. Le mercredi 15 octobre 2014, ils se sont réunis, en grand nombre au cimetière de Dagnoën, pour saluer la mémoire du président du CNR et de ses 12 compagnons d’infortune, à travers un recueillement suivi d’un dépôt de gerbes sur les tombes des disparus.

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« L’idéal sankariste : une conception endogène de développement », c’est sous ce thème que les sankaristes commémorent le 27e anniversaire de l’assassinat du président du Conseil national, de la révolution (CNR), Thomas Isidore Noël Sankara. A l’instar des années antérieures, les sankaristes n’ont pas dérogé à la tradition. En grand nombre, ils se sont retrouvés au cimetière de Dagnoën, qu’ils ont surnommé cimetière des martyrs pour se recueillir et saluer la mémoire du président du CNR et des ses 12 compagnons d’infortune. A cet effet, des gerbes ont été déposées sur les tombes des illustres disparus. Pour cette année, la commémoration de la disparition de Thomas Sankara se tient dans un contexte marqué par une unité d’actions des partis sankaristes. Et cela a été souligné par Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et président du Font progressiste sankariste, qui, faut-il le rappelé vient de voir le jour le 11 octobre dernier, à travers la fusion du FFS, du CNR/MS et de l’UNIR/PS. Dans son allocution prononcée au nom des partis politiques sankaristes, Bénéwendé Stanislas Sankara, a rappelé que lors de la commémoration du 15 octobre de l’année dernière, devant la tombe de leur idole, les sankaristes avaient pris l’engagement de taire leurs divergences et leurs mesquineries pour travailler à une vraie union d’action. « Comme vous le voyez si bien, les partis sankaristes ont le même projet d’actions. Fidèles à nos engagements, le CNR/MS, le FFS et l’UNR/PS ont constitué le 11 octobre dernier, l’union tant rêvée sous la forme d’un Front progressiste sankariste ».

Ce regroupement sankariste, à  en croire, Bénéwendé Stanislas Sankara traduit la volonté réelle et effective des camarades sankaristes de faire désormais bloc afin de créer des conditions d’une alternance alternative. D’ailleurs, a-t-il indiqué, le 25 octobre prochain, consacrera la naissance de l’Union des révolutionnaires du Faso (UREFA). Toute chose qui a conduit le président du Front progressiste sankariste de réitérer un appel à une unité sincère et combattante. « Ne soyons plus des sankaristes amorphes ou simples gesticulateurs. Mobilisons-nous et organisons-nous pour défendre la patrie, la liberté, la justice et la démocratie.

Dans un contexte où Blaise Compaoré veut confisquer le pouvoir d’Etat, notre salut réside maintenant dans la résistance collective active », a-t-il fait remarquer. Pour lui, le seuil de tolérance du peuple pour le régime de la 4e république est atteint. Et les sankaristes et le peuple burkinabè ne peuvent plus tolérer une nouvelle candidature de Blaise Compaoré. « Blaise Compaoré doit se libérer de ses charges présidentielles afin de se mettre à la disposition de la justice », a-t-il exigé. Dans son adresse à l’occasion de la commémoration des 27 ans de la mort de Thomas Sankara, son épouse Mariam Sankara a appelé au rassemblement des sankaristes et de toutes les forces progressistes qui aspirent au changement pour et le mieux être des Burkinabè. Pour elle, les Burkinabè ne se font plus d’illusions sur les politiques qui mettent en péril le développement et la réputation du Burkina. Le président du comité d’organisation, Athanase Boudo a rendu un vibrant hommage au président du CNR. Pour lui, Thomas Sankara est mort pour que chacun ait le minimum vital culturel et matériel, pour que chacun puisse se soigner et s’éduquer. En somme, a-t-il dit, Thomas Sankara est mort pour le peuple. « En abattant un homme tel que Thomas Sankara, ses bourreaux ont voulu briser le rêve d’une nation, d’un continent et de tous les peuples qui luttent pour leur liberté et leur dignité, mais, ils n’ont pas compris qu’on ne peut pas assassiner les idées », a-t-il fait savoir.

Par G. Maurice BELEMNABA, Ibrahima ZALLE et Ramatou OUEDRAOGO (stagiaire)



16/10/2014
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