Edu-Actu

Par Ibrahima ZALLE

Surnommé le « Robin des  bois »,  Robin REDA, ce jeune grand gaillard de 1,92 a donné un coup de point à la vie politique française. A  22 ans l’étudiant en Science Po est devenu maire de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Cette victoire a mis fin à 43 ans de domination socialiste.

« Allo ROBIN, c’est Nicolas Sarkozy, je voulais vous féliciter, vous avez fait mieux que moi ! J’ai du attendre vingt-huit ans pour être élu maire à Neuilly, vous me donnez des complexes Bravo » c’est par ce coup de fil téléphonique que l’ancien président français a adressé ses félicitations à l’endroit au désormais plus jeune maire de la France, ROBIN REDA. Il vient d’une manière ou d’une autre de modifier la politique gauloise, avec 52,6%, il a raflé la mairie en un seul tour face à deux listes, dont celle socialiste maire depuis 1998, Étienne Chaufour, le maire sortant n’a rien vue venir.

Les prouesses du Robin des Bois français

 Le jeune candidat de l’UMP, a fait ses premiers pas dans la politique en 2008 alors qu’il n’avait à peine qu’environ 16ans. Il s’est fait connaitre en participant à l’équipe de campagne des grandes figures de la région dont Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet aux élections régionales de 2010. « La jeunesse est un défaut qui ne dure jamais longtemps… les électeurs ont tranché, l’âge ne leur pose pas de problème. On a su les convaincre avec notre programme et notre énergie »  a fait savoir ROBIN REDA. Parlant de politique, le  jeune maire de France a déclaré en est toujours eut gout. « En 2007 je ne pouvais pas voter, mais j’ai fait la campagne pour Sarkozy. Je restais scotché devant les débats télévisé,… j’avais muris, j’avais envi de participer au débat, Sarkozy dégageait une vraie énergie. Un de ses discours ma beaucoup inspiré. Il disait qu’il fallait s’ouvrir au monde, ne pas avoir peur de la mondialisation. J’ai donc pris une carte à l’UMP vers la fin de sa campagne » a déclaré le Robin des bois.

 « A quand la jeunesse africaine ?»               

Pour cette fois encore dans le monde politique français,  le choix de la jeunesse à réussi. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » avait tweeté à la veille du scrutin, l’ancien ministre Bruno Le Maire à l’adresse de ROBIN REDA. Cependant vue cette prouesse politique à laquelle personne ne s’attendait pas même  l’heureux élu lui-même, n’est-il pas temps que la jeunesse africaine, plus particulière celle Burkinabè se remette en cause ? Que cette jeunesse d’une manière ou d’une autre s’implique dans la gestion de la chose politique. Car elle est faite de sorte que lorsque nous refusons de la faire de manière consciente ou inversement nous finissons par la subir. Pour se poser la même question que Joseph Ky-Zerbo « A quand l’Afrique ? » mais l’on devrait plutôt dire « A quand la jeunesse africaine ?», quand est-ce cette jeunesse saura que faire la politique c’est aussi agir pour ces concitoyens ? Cette jeunesse qui veut par tous les moyens résoudre ses problèmes avec d’autres problèmes.